Nous n’utilisons que 10% de notre cerveau – Origines de la théorie
La composition de notre cerveau
L’origine de cette théorie vient pour certains des différents types de cellules qui composent le cerveau. Les autres cellules du cerveau sont les cellules gliales (offre un support aux neurones). En effet, notre cerveau n’est pas seulement composé de neurones (cellules grises qui font le lien entre l’intérieur du cerveau et les muscles ainsi qu’entre le cerveau et les organes de sens). Et c’est parce que les neurones représentaient (avec leurs anciennes méthodes de comptage) 10% du tissu cérébral que serait apparue cette théorie selon laquelle nous n’utilisons que 10% de notre cerveau.
La spécialisation hémisphérique
Certains pensent que les origines de cette croyance remontent à 1930, lors des premières recherches sur le cerveau. En effet, les appareils de mesure à l’époque étaient peu sensibles et relevaient alors des zones cérébrales « silencieuses » qui donnaient ainsi l’impression d’une utilisation du cerveau uniquement partielle.
Une seule zone du cerveau à la fois
Enfin, d’autres considèrent l’origine de la théorie comme venant d’une croyance ancienne selon laquelle le cerveau était constitués de zones très spécialisées et laissait alors penser qu’une seule zone ne pouvait fonctionner à la fois.
Alors, mythe ou réalité ?
C’est un mythe… On utilise bien 100% de notre cerveau. Cependant, nous n’utilisons pas tout en même temps ! En effet, l’imagerie par résonance magnétique a démontré que certaines régions du cerveau étaient associées à certaines humeurs ou action. Par exemple, certaines régions du cerveau sont responsables de la parole, de l’écoute, de la colère, de la joie et même de la tristesse.
Notre cerveau consomme de plus 20% de toute l’énergie de notre corps. Si nous n’en utilisions que 10%, l’évolution aurait donc éliminé les parties inutiles bien assez vite afin d’en consommer moins. En effet, même si notre cerveau est composé de plus de cellules gliales et moins de neurones, nous les utilisons toutes pour leurs respectives spécialités. Elles sont donc toutes essentielles.
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